Vous ne rêvez pas, il y a bien écrit Perso"n"elle avec un seul "N"... 

Nature et écologie



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Le fait à la loupe:
   
  
     ►Pollution

Les conséquences de l'accident du Fukushima. Soyons vigilent, ce n'est pas terminé. Quelle sont les suites...?

    Suite à l’accident de Fukushima, la question de l'impact à long terme des rejets nucléaires s’est posée. Il semble dès à présent que la catastrophe impactera le Japon pour des décennies et il a déjà été constaté les premiers effets concrets liés à la radioactivité s'échappant de la centrale.
 
L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) a proposé une évaluation des rejets radioactifs survenus entre le 12 et 22 mars 2011. Selon les calculs de l'institut, la somme des éléments radioactifs émis dans l'atmosphère est "de l'ordre de 10 % des rejets estimés lors de l'accident de Tchernobyl." Des chiffres qui devraient croître jusqu'à ce que la situation soit totalement sous contrôle.
 
André-Claude Lacoste, président de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) (institution française compétente), estime que les rejets radioactifs "sont d'ores et déjà importants [et qu’il] faut donc s'attendre à ce que le Japon ait à gérer durablement les conséquences de rejets importants sur son territoire, c'est un problème que le Japon aura à traiter pendant des dizaines et des dizaines d'années." Des conséquences lourdes sachant que les dépôts de particules radioactives au sol sont importants.
 
Les autorités tentent de calmer les colères et les craintes liées à « la peur du nucléaire » qu’a engendrée cet accident.
 
    L’IRSN est présent au Japon et y fait des analyses, des mesures, mène une surveillance scientifique (à la demande d’associations ou de laboratoire las bas ou bien même par initiative française). Cet institut a observé plus grande augmentation artificielle (c’est à dire en conséquence des activités humaines) des émissions (rejets) radioactifs marins jamais enregistrés dans les environs de Fukushima.
 
Ce que dit l’IRSN :
« Une forte contamination radioactive du milieu marin s’est produite après l’accident survenu dans la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi le 11 mars 2011. Elle a eu pour principale origine le déversement direct d’eaux contaminées depuis la centrale, qui a duré environ jusqu’au 8 avril, et dans une moindre mesure, les retombées dans l’océan d’une partie des radionucléides rejetés dans l’atmosphère entre le 12 et le 22 mars. […]
    Les résultats de mesure récents montrent la persistance d’une contamination des espèces marines (poissons principalement) pêchées sur les côtes de la préfecture de Fukushima. Les organismes benthiques et filtreurs ainsi que les poissons au sommet de la chaîne alimentaire sont, dans la durée, les plus sensibles à la pollution au césium.  
    Il est donc justifié de poursuivre une surveillance des espèces marines prélevées dans les eaux côtières de Fukushima »

«Une pollution significative de l’eau de mer sur le littoral proche de la centrale accidentée pourrait persister dans le temps, à cause des apports continus de substances radioactives transportés vers la mer par le ruissellement des eaux de surface sur des sols contaminés. »
 « Cette pollution radioactive a entraîné une contamination des espèces végétales et animales qui y sont exposées. C'est le cas notamment de certaines espèces de poissons tels le lançon japonais dont la contamination atteint parfois jusqu'à 25 fois le niveau maximal admissible pour leur commercialisation. »  (Dans IRSN.fr).
IRSN

Fukushima-centrale avant explosions.
 
Fukushima_centrale pendant une des explosions.

B
 

 
 



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